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Connaître le village

Situer le village

Le village de Sare, d’une superficie de 51,34 km², est situé en province basque du Labourd et partage 34 km de frontière avec la Navarre.

Urdax, Zugarramurdi, Ainhoa et Sare forment la vallée de Xareta, possédant une forte identité culturelle commune, grâce aux liens étroits unissant les habitants de part et d'autre de la frontière.

Au premier janvier 2022, 2 725 habitants Saratars ont été recensés.

La commune bénéficie du label des Plus Beaux Villages de France, compte tenu de ses particularités historiques, architecturales et environnementales. Elle est jumelée aux villages d’Ataun, en province de Gipuzkoa et Santa Maria Poghju, en Corse.

Le bâtiment de la mairie, de style navarrais, fait face au fronton "temple à ciel ouvert", inséparable du microcosme basque. De cette place partent des routes bordées de platanes centenaires, qui relient d'innombrables fermes à colombages, groupées en une dizaine de hameaux :

  • San Inazio
  • Helbarrun
  • Plaza
  • Ihalarre
  • Basaburu
  • Hegimehar
  • Lehenbizkai
  • Santa Katalina – Olhaldea
  • Istilarte
  • Bordak
  • Lezea

Carte des quartiers du village de Sare
Carte des quartiers de Sare

Histoire

L’Histoire de Sare est d’abord celle d’un territoire et la conter revient à voyager dans le temps. Modelé depuis des millions d’années, son paysage est à la fois le facteur et le témoin de l’évolution de la vie humaine et de ses épopées à travers les générations.

Durant le Paléolithique supérieur déjà, précisément sur une période s’étalant de 35 000 à 10 000 ans av J.C., l’Homme préhistorique trouvait temporairement refuge aux grottes de Sare.

De l’Antiquité, nous sont parvenus des monuments funéraires (dolmens, coffres dolméniques et cromlechs) et des menhirs, attestant de l’établissement d’une population agro-pastorale sur le territoire.

Les rares documents témoignant le plus anciennement du village de « Sare » (du basque « xara », signifiant forêt/endroit boisé) datent du Moyen Âge. Plaza, dite également « la Place », a probablement accueilli un noyau urbain primitif, le quartier étant juché sur une butte, par mesure défensive, comme beaucoup de foyers de peuplement de cette époque. Nous retenons également de ce temps ancien, la famille Lahet de la maison de maître Lehetea et alliée au Seigneur Garcie Arnaud d'Espelette, qui construisit en 1289, le manoir Harizmendia.

Sous la monarchie la petite "République" de Sare bénéficia d'une quasi-autonomie.

En 1693, après les saccages et incendies de villages voisins, prévenus de l’arrivée prochaine de « bandoleros » basés à Vera de Bidasoa, les Saratars s’organisèrent, avec à leur tête Cristobal Ithurbide. Muni du seul fusil du village, ce dernier et avec l’élan de tous, fit battre en retraite les pilleurs. Cette aventure vint aux oreilles de Louis XIV, qui octroya en récompense au village, des armoiries : blason d'azur à la cuirasse d'argent, surmontée d'un casque du même et accompagnée de trois fleurs de lys d'or. Cette considération du roi Soleil a valu plus tard aux villageois, les foudres de la Révolution. En février 1794, au plus fort de la Terreur, le village resté fidèle à l’Église connut un triste sort : décrété « commune infâme », telles que les autres localités proches de la frontière espagnole, toute sa population fut déportée. Le retour des exilés survivants s’est fait huit mois après, non sans grandes peines ni difficultés.

Durant le second Empire, Napoléon III et l'Impératrice Eugénie, firent de fréquentes excursions aux grottes de Sare et à la Rhune. Ce fut l'époque où tout ce que Biarritz comptait de gens illustres venaient s'imprégner de l'authenticité d'un village basque aux festivités légendaires : des princes de la Cour de Russie, Edouard VII, Roi d'Angleterre grand passionné de pelote basque, la Reine Nathalie de Serbie.

Les fêtes de Sare, qui depuis 1837 se déroulent en septembre, sous le double patronage de saint Martin et la Vierge Marie, donnent lieu à des manifestations traditionnelles, comprenant parties de pelote basque, force basque, défilés et improvisations de bertsularis. L’animation la plus spectaculaire est l’antique Ahate Jokoa, qui voit des cavaliers à plein galop foncer « sur un canard suspendu par les pattes à une corde tendue au travers du fronton, précédés par un chef armé d'un sabre, qui entaille son cou lors d’un premier passage ; puis les cavaliers, tour à tour, tentent d’en arracher la tête […] Une concession récente à la sensibilité veut que le canard soit tué avant d’être suspendu […] ».

Certains grands maîtres de la pensée, tels W. Webster, Karl Bouda et H. Schuchard philologues, résidèrent dans cette patrie du célèbre poète basque Jean-Baptiste Elizanburu. En 1940, l’ethnologue José Miguel de Barandiarán, s'installa à Sare où il mena des recherches qui aboutirent à la publication d'un ouvrage en 23 volumes, la Gran Enciclopedia Vasca. Après la seconde guerre mondiale, les visiteurs de marque furent également nombreux : Aki Ito alors prince héritier du Japon, Orson Wells, Winston Churchill, le général de Gaulle, le Maréchal Montgomery…

Si l’agriculture et le pastoralisme ont traversé les siècles et sont encore une réalité économique du village, Sare a accueilli d’autres activités qui ont aujourd’hui disparues : L’activité de meuneries à eaux vives ; L’activité minière de fer, entre 1770 et 1890, les registres indiquent pas moins de 18 forgerons et ferblantiers ; Au XVIIIe siècle, de nombreux Saratars assuraient des rôles maritimes : pas moins de 19 capitaines et 40 officiers de marine sont recensés ; Les années 1860 ont également vu les débuts de la prospection d’anthracite dans le secteur d’Ibanteli. Et en 1895, c’est une usine de lavage des laines de brebis qui fut construite, elle a ensuite été transformée en conserverie d’anchois ; Enfin, n’oublions pas la contrebande, travail « de nuit » qui trouva fut un temps, place dans notre village transfrontalier, dont l’Histoire continue de s’écrire jour après jour.

Patrimoine naturel

Faune et flore

Implanté au pied des dernières montagnes pyrénéennes avant l’Atlantique, Sare est composé d’un riche paysage en mosaïque : monts, montagnes, prairies vallonnées, champs de maïs et forêts centenaires cohabitent et nous offrent un environnement d’exception.

Avec l’aide de certains aînés du village, nous avons répertoriés par secteurs, les noms de cols, fontaines, rochers, arbre, ruines, lieux-dits ; tout élément connu et pertinent. Xabi Berrouet, co-responsable des services techniques municipaux, en charge des espaces verts, a ensuite pris en photos et récolté les coordonnés GPS de chaque élément. Cet inventaire répond à un devoir de mémoire, tout en aidant au quotidien les services municipaux dans leur travail.

La forêt communale de 1 250 ha est gérée par l'O.N.F et est peuplée d’essences comme les chênes rouges d'Amérique, platanes, châtaigniers, grands houx et pins Douglas de Californie, pour n’en citer qu’une partie. En fin d’été, nous pouvons nous régaler de noix, mûres et prunelles sauvages et en automne, de châtaignes, cèpes et girolles.

La faune y est diversifiée : vairons, anguilles, truites peuplent les rivières. Vautours, milans (royal et noir), percnoptère d’Égypte, grands corbeaux, bécasses et alouettes se partagent le ciel. Enfin, lièvres, lapins, chevreuils, sangliers, renards, écureuil et fouines s'égaillent aux alentours.

Le pastoralisme a traversé les siècles et est encore aujourd’hui, une réalité économique du village. Sont élevés en pâturages naturels, des bovins, ovins, pottoks et porcs basques. Au col de Lizuniaga, à la borne R36, se trouve la « Mahain harria », à cheval sur la frontière. Sur ce menhir renversé, se tenaient et se tiennent toujours les facéries, accords juridiques d’utilisation des terres pastorales, entre Sare et sa voisine navarraise, Bera.

Ruisseaux

Descendant des crêtes abruptes qui bordent la commune, c’est un réseau de 150 ruisseaux à régime torrentiel qui converge vers le centre de la cuvette pour finalement aboutir à la Nivelle. Parmi les plus remarquables, citons ceux venant du sud-est et du sud : le Lizuniako erreka, l’Hiruetako erreka descendant de Lizarrieta, puis Tombako erreka, Urioko erreka sculptant le calcaire qui s’étend des Palombières jusqu’à Zugarramurdi. Cet ensemble de ruisseaux forme alors le Lurgorrieta dont le confluent avec la Nivelle se trouve à Cherchebruit.

Carte des ruisseaux du village de Sare
Carte des ruisseaux du village de Sare

Montagne de la Rhune

Avec un sommet à 905m d'altitude, dominant à perte de vue les côtes maritimes, la Rhune est une montagne mythique du Pays Basque. Son ascension est possible grâce au train à crémaillère, au départ du col de Saint Ignace, ou à pied, au départ des villages de Sare, Ascain, Urrugne ou Bera.

Col de Lizarrieta

Situé entre Sare et Etxalar à 441m d'altitude, le col de Lizarrieta est un lieu transfrontalier unique où se mêlent observation scientifique des espèces migratrices et tradition séculaire de la chasse à la palombe. Très fréquenté, cet espace a été aménagé de sorte à réorganiser le stationnement près des restaurants, tout en préservant le site naturel.

Deux sentiers permettent de découvrir l’histoire du col : la chasse à la palombe, une boucle de 9 km, de 2h30 comprenant 7 bornes illustratives et la forêt et les mines : un aller/retour de 2,9 km, soit 1h15 comprenant 8 bornes. Pour les plus petits, un parcours de 45 min aller/retour autour d’un conte imaginaire de Koldo Amestoy sera créé. Nouveauté : application "Lizarrieta Aventures".

Palombières

La chasse en palombière existe depuis une époque immémoriale et celle de Sare est considérée comme l'une des plus belle chasse aux filets des cols pyrénéens. L'emplacement des pantières est un véritable entonnoir pour ce gibier migrateur qu'est la palombe. L'une se trouve à l'Ouest du Pic Saiberri, entre ce dernier et le pic d'Ibanteli, l'autre à 1 km au Nord Ouest sur le chemin conduisant de Sare à Etxalar. Chaque automne, la fièvre « bleue » s’empare des passionnés de cette coutume débutant le 29 septembre, à la Saint Michel et se terminant le 11 novembre, à la Saint Martin.

Grottes préhistoriques

Le massif de l’Atxuria est un espace protégé par le réseau européen Natura 2000, pour sa diversité biologique. Sa surface mais aussi ses entrailles regorgent de richesses. Cette formation de calcaire, modelée par l’eau depuis la nuit des temps, accueille de très nombreuses cavités. L'une d'entre elles, nommée Lezea est ouverte au public. Il a été démontré par des campagnes de recherches, que cet espace géologique atypique est la Première Etxe de Sare : en effet, si aujourd’hui ce sont différentes espèces de chauves-souris qui y ont élues domiciles, il y a plusieurs milliers d’années, elle a été le lieu d’habitation d’Hommes nomades, dits chasseurs-cuilleurs. Une ambiance particulière se dégage de ce lieu fascinant, tant nous touchons du doigt le lien qui uni depuis toujours, la nature à l’émergence de nos croyances et de notre culture basque.

Afin de préparer au mieux votre visite, retrouvez l’ensemble des informations pratiques sur le site des Grottes de Sare.


Petit patrimoine

Galtzada

La Galtzada, voie médiévale de pierre, traverse Sare du Nord vers le Sud. Autrefois, route incontournable de Saint Jean de Luz à Zugarramurdi, c’est aujourd’hui un sentier de loisirs où démarrent de nombreuses randonnées, pour découvrir la commune et ses alentours. Rendez-vous sur le site du Bureau d’accueil touristique pour prendre connaissance des circuits de randonnées pédestres et de VTT.

Ponts médiévaux

Plus de 150 cours d'eau viennent grossir les eaux de la Nivelle, d'où la présence de nombreux ponts médiévaux pour accéder d'un espace à l'autre. Le plus connu des ponts se trouvant sur la commune de Sare est nommé Granada ou Granadako zubia. Il se situe au quartier Istilarte, à 1,5km du centre du village, sur la route des grottes de Sare.

Parc Suharriaga : stèle commémorative des guerres napoléoniennes

Le 21 juin 1813, les troupes napoléoniennes sont mises en déroute par Wellington, au niveau de Vitoria-Gazteiz. Elles franchirent les cols et les passages entre les Aldudes et Hendaye. A l’automne, ces deux armées s'affrontent sur notre territoire : 68 000 soldats napoléoniens du Maréchal Soult et 112 000 soldats de la coalition (Britanniques, Espagnols, Portugais de Wellington). 11 000 soldats décédés. Les villages traversés furent pillés, la forêt brûlée. Il a fallu 30 ans aux villages pour se remettre de cette guerre. Ce monument installé au parc Suharriaga, témoigne des souffrances subies par le peuple basque.

Redoutes

Les redoutes construites par l'armée du Maréchal Soult, vestiges des guerres de l 'Empire sont nombreuses sur notre territoire montagnard. L'ouvrage le plus important, appelé Redoute de Mouiz ou Koralhandia, est situé au lieu-dit Aira-Harri (550 m d’altitude), à 600 m au Nord Est de la halte dite des Trois-Fontaines du train à crémaillère de la Rhune. Cette ligne de défense fut submergée le 10 novembre 1813 par les troupes anglo-hispano-portugaises de Wellington.

D’autres sont également bien conservés : 

  • la Redoute de l'Ermitage de la Rhune, Ermitebaïta, Mendibidea,
  • la Redoute de Louis XIV de la chapelle d'Olhain, crête fortifiée d'Argaïneko, 
  • les Redoutes de la borne frontière 29, de Sainte-Barbe, de Zuhalmendi, de Granada, de Muno-Handia, et d'Idoiko-Bizkarra.

Église Saint Martin

L’église Saint Martin, située au cœur du village est une des plus belles églises du Labourd. Elle a été rehaussée au XVIIème siècle sous la cure d’Axular. Majestueuse avec sa tour à cinq étages, et à ses pieds l'ancien cimetière. A l'intérieur, trois étages de galeries en chêne sculpté, et leurs balustres en bois tourné. 

Le cadran solaire porte l'inscription :

Oren guziek dute gizona kolpatzen azkenekoak du hobirat egortzen
Toutes les heures blessent l'homme, la dernière l'envoie au tombeau.

En septembre 2003, le clocher a brûlé lors d'un incendie, la nouvelle cloche (la plus sculptée de France) a été inaugurée en septembre 2005.

Chapelle Sainte Catherine

La chapelle Sainte Catherine, située en face du centre équestre Olhaldea à 3 km du bourg, fut bâtie au XVIIe siècle, sur les bases de l'édifice primitif de deux siècles son aîné. L’intérieur, doté de deux étages de galeries en bois a accueilli Napoléon III et l'Impératrice Eugénie de Montijo. Elle est ouverte seulement pour y célébrer la cérémonie religieuse de la Sainte Catherine, fin novembre.

Oratoires de Sare

Un oratoire est un petit monument religieux voué au culte d'un saint. Sare en possède quatorze dont cinq situés sur la galzada à proximité du centre du village. Ils furent édifiés selon la tradition, au XVIIe siècle, à la suite de vœux formulés par les marins pêcheurs de Sare.

Fronton

Sare est l’un des berceaux de la pelote basque et dès le XIXe siècle, de nombreux Saratars se sont distingués au jeu de rebot, à main nue ou au petit gant. Certains d’entre eux, tel que Pierre Larronde dans les années 1940, furent champions du monde. Comme tout village basque, Sare possède son fronton. A travers l’Histoire, il y en a eu quatre, dont deux ont disparu. Le plus ancien datant de 1803, se situe sur la place même du village, face à la mairie, haut lieu de spectacle. Il a été rehaussé en 1902 puis restauré de nombreuses fois entre 1919 et 1999. Le nouveau fronton datant de 1977, baptisé depuis peu Jean Fagoaga, maire l’ayant érigé, possède deux murs, afin de jouer au rebot, une des spécialités de la pelote. Il se situe à coté du parking de la piscine municipale, à 30m du bourg.

Linteaux de Sare

Les linteaux sont des pierres sculptées sur les façades de maisons, église, oratoires, fronton... On retrouve souvent inscrit sur cette pierre la date de construction du bâtiment et/ou le nom du propriétaire, si c’est une maison. Plus de 80 linteaux ont été répertoriés sur la commune de Sare.

Lavoirs

Sur la commune, il existe plusieurs anciens lavoirs publics ou privés. Les lavoirs étaient essentiels à la vie du village, ils permettaient aux maîtresses de maison de laver le linge et d’entretenir tout en travaillant, une vie sociale. Ces dernières années, la commune en a restauré plusieurs.

Monument aux morts

Le monument aux morts de Sare rend hommage à tous les disparus Saratars des deux guerres mondiales et de celle d’Algérie. Ce groupe sculpté « Je t’ai cherché » a été réalisé par Maxime Real del Sarte, lui-même mutilé de la première Guerre mondiale. Inauguré le 11 septembre 1920, c’est une œuvre qui fut exposée au Salon des Artistes Français de la même année. Le sculpteur aurait pris comme modèle du soldat gisant, un de ses camarades mort au front, Charles Eudes. Ce monument commémoratif se situe contre le mur extérieur Sud de l’église Saint Martin. Est gravé dans la pierre : « BERE SEME GUDUAN HILERI SARAK » , À SES FILS MORTS AU COMBAT SARE 1914-1918, 1939-1945 et 1960 (Algérie) ainsi que les listes des noms des défunts.

Mémorial Victor Iturria

Sur la place du village, une stèle en bas-relief du sculpteur Maxime Real del Sarte, rend un hommage particulier à Victor Iturria qui a grandi à Sare et décédé en 1944. Elle illustre un soldat lançant une grenade et comme une ombre exécutant le même mouvement, un joueur de pelote basque. En effet, son habileté à la pelote basque avait fait de lui, durant la Seconde Guerre mondiale, un lanceur de grenades particulièrement efficace sur le champ de bataille.

Txalaparta

Une curieuse sculpture trône désormais sur le fronton de la place : deux piliers verticaux en grès sculpté servent d’assise à une txalaparta taillée dans un bois d’acacia. L’un d’eux porte les symboles des pêcheurs basques : la baleine et la barque, ainsi qu’une tête d’Indien (symbole d’universalité des races) et son canoë. L’autre est percé d’un puit de lumière, symbole du transfert d’un serpent (Heresungue, de la mythologie basque) et d’une énergie spirituelle. Peut se mêler maintenant aux discussions et claquement de la pelote, l’écho du son engendré par les deux joueurs de cet instrument de musique, aux mélodies ancestrales.